vendredi 30 janvier 2009

Yelle : le cinéma lui fait de l’œil

Cette Bretonne nous a fait danser sur ses tubes acidulés ( «A cause des garçons»...). Aujourd’hui, la chipie pop Yelle crève l’écran dans «Une pute et un poussin», l’un des sept courts-métrages de «La collection» de Canal+ (diffusés le 4 février à 22 h 30). En minijupe, elle marche au bord d’une route grise, et rencontre un joggeur dragueur, puis un homme déguisé en poussin qui la sauvera sur son vélo qui grince...

Paris Match. Votre arme fatale pour vous débarrasser des mauvais dragueurs?
Yelle. Le rire! Ça les désarçonne. Comme le ringard qui m’avait dit : “Ton père est un voleur qui a pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux...” J’ai éclaté de rire, il est parti aussi sec.

Le compliment qui vous chamboule?
“Vous êtes très jolie.” Les grandes déclarations sont souvent craignos, je suis plus touchée par des mots simples – les plus durs à dire.

Vous avez un look délirant. A quand le déguisement de poussin?
Quand vous voulez : j’ai un faible pour les déguisements d’animaux. Ma soirée costumée idéale? Tout le monde en mascottes américaines, en lapins, en Tic et Tac ! J’ai essayé la tenue citrouille, à Halloween. Très drôle mais pas pratique.

Votre rencontre la plus loufoque?
Un type à Portland qui mesurait 2 mètres et portait un corset rouge et des bas résille sous ses vêtements. Il était bizarre mais très gentil, et fan d’Obama !

Le dîner que vous rêvez d’organiser?
Avec mes quatre grands-parents, que j’ai peu connus. J’ai plein de questions à leur poser mais un dîner ne suffirait pas...

Pour les voyages, vous êtes plutôt petit vélo ou Cadillac rose?
Marche à pied !

Qui suivriez-vous jusqu’au bout du monde? Un poussin?
Mon amoureux [le musicien GrandMarnier, son compagnon depuis cinq ans et demi, avec qui elle vit en Bretagne].

Votre dernière folie?
Elle date d’hier ! Pour la première fois de ma vie, j’ai mis 500 euros dans un sac... après des semaines d’hésitation.

Votre dernière gaffe?
Vers 6 ans, je répétais des blagues ultra salaces que j’avais entendues chez Roucas... Maintenant, je fais attention à ce que je dis ! Mais je suis très maladroite, je me cogne tout le temps...