vendredi 24 juin 2011

Yelle : sa publicité pour Dove vaut le coup d'oeil. Regardez

Dove a eu la bonne idée de faire appel à Yelle pour lancer son nouveau gel douche. Très professionnelle, la chanteuse a écrit une chanson rien que pour le spot publicitaire de la marque. Univers et chorégraphie aussi rétro que kitsh, Yelle se donne à fond pour vanter les mérites de Go Fresh, le nouveau gel douche de Dove.

Pour ce produit clairement destiné aux adolescents, la marque a tout misé sur cette campagne publicitaire et espère bien créer un véritable buzz sur internet, conforté par le succès de l'expérience déjà tentée par Wilkinson. Pour vendre son nouveau rasoir, la marque avait en effet fait appel à "Simone, elle est bonne" en mars dernier. Les fans de Yelle apprécieront sans doute l'effort, pour les autres, rien n'est moins sûr...

mardi 7 juin 2011

Yelle, le blog de tournée : à la conquête de l'ouest US ‎

On croit d'abord entendre Pierre et le loup colorisé par les studios Disney, ou Poulenc en goguette chez Monsieur Hulot. Aux premiers coups des maillets sur le xylophone, on sait qu'il faudra en baver pour s'ôter des neurones le thème central intrépide de Quadrille : un décapage cervical au Karcher, une cure de G. Squad, l'intégrale de Magma, rien ne pourra l'y déloger. Mais là où la plupart des compositeurs de BO auraient estimé leur mission accomplie, Bertrand Burgalat ­ qui réalise ici son premier score, un score sans appel pour le reste de la production française reléguée en bas de tableau ­ ne succombe pas à la paresse des déclinaisons. Entièrement orchestrée par Burgalat lui-même pour un ensemble de vingt-huit musiciens dirigé par David Whitaker ­ l'homme de Londres de Gainsbourg ­, enregistrée dans les lambris d'Abbey Road, cette partition grand format réanime les merveilles oubliées d'un certain âge d'or de la musique au cinéma : Morricone pour les clavecins entêtants, Mancini pour les ballets miniatures, Rota pour les gimmicks pétillants. On pourrait comme ça continuer le jeu des ressemblances ­ de Roubaix, Loussier ­, on n'y trouverait que du beau linge. Mais ce serait réducteur de ne prêter à Burgalat qu'un talent récitatif, la prouesse majeure consistant justement à avoir su doser au gramme près les influences sans jamais céder au maniérisme, au plagiat bien fichu, grâce notamment à l'originalité des thèmes. Ici, c'est le Burgalat compositeur qui fait la différence : celui qu'on a hâtivement catalogué parmi les amuse-gueules easy-listening se révèle plus roublard et singulier qu'un vulgaire ambianceur de parties fines, avec dans son chapeau toute une gamme mélodique dont il aurait pu nourrir deux douzaines de BO ordinaires. A cette dépense sans compter de hautbois, de violons, de harpe, de flûtes et de trompettes, Burgalat a même ajouté quelque menue monnaie un peu trébuchante avec deux chansons interprétées lascivement par Miss Lemercier, une poignée de bricolages maison ­ avec synthés garantis pur Tricatel ­ et, surtout, une Leçon de solfège époustouflante qui perfore à coups de glissandi lugubres la belle insouciance de l'ensemble. Et tout ça se termine bien par un Quarapicho qui sera à coup sûr tube de l'été. Au Japon.

popYelle : nouvelle date parisienne le 25 juin 2011

En tournée aux quatre coins de la planète pour promouvoir son second opus "Safari Disco Club" sorti en mars 2011, Yelle vient d'annoncer une nouvelle date parisienne. Le groupe (car pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, Yelle est désormais un trio à part entière) se produira le 25 juin prochain à la Machine du Moulin Rouge à Paris. Les places pour ce concert sont dès lors disponibles dans les points de ventes habituels au tarif de 11,80 euros.

Par ailleurs, Yelle fera la tournée des festivals hexagonaux cet été et sera notamment à l'affiche du festival Art Rock de Saint Brieuc le 10 juin prochain, aux Vieilles Charrues le 14 juillet, aux Francofolies de La Rochelle le 16 juillet ou encore le Big Festival à Biarritz le 22 juillet.