lundi 19 septembre 2011

Yelle part en campagne sauvage pour la PeTA

Yelle a accepté de prêter son image à la nouvelle campagne de la PeTA. Une campagne très sauvage qui correspond parfaitement à la reine de la pop frenchie. La nouvelle campagne PeTA a choisi Yelle, alias Julie Budet, pour prêter son image à la défense des animaux. Pamela Anderson et Eva Mendes ont elles aussi déjà accepté de poser dénudées pour la célèbre association.

La classe pour notre chanteuse de pop frenchie ! campagne où Yelle est à l'honneur dans son côté le plus sauvage reprend la pochette de son deuxième album Safari Disco Club. Le slogan qui accompagne ce cliché est tout trouvé : "Laissez votre compassion rugir. Soyez bien dans votre peau, et laissez la leur aux animaux". La chanteuse Yelle, un brin déjantée et fana des looks colorés, est l'ambassadrice idéale pour enfiler des combinaisons en imprimés léopard ou girafe avec naturel.

"Le style vestimentaire de Yelleest un exemple criant de l'une des nombreuses manières possibles de s'exprimer avec créativité sans utiliser la peau des animaux. Comme Yelle le sait, il n'y a rien de chic dans une industrie qui électrocute des animaux et les dépèce vivants pour leur fourrure" explique Isabelle Goetz, chargée des campagnes PeTA. Les fans de Yelle et son binôme GrandMarnier et Teprde pourront bientôt les applaudir sur les scènes d'Allemagne, de France et d'Amérique du Sud interprétant des morceaux de son nouvel album, Safari Disco Club.

vendredi 24 juin 2011

Yelle : sa publicité pour Dove vaut le coup d'oeil. Regardez

Dove a eu la bonne idée de faire appel à Yelle pour lancer son nouveau gel douche. Très professionnelle, la chanteuse a écrit une chanson rien que pour le spot publicitaire de la marque. Univers et chorégraphie aussi rétro que kitsh, Yelle se donne à fond pour vanter les mérites de Go Fresh, le nouveau gel douche de Dove.

Pour ce produit clairement destiné aux adolescents, la marque a tout misé sur cette campagne publicitaire et espère bien créer un véritable buzz sur internet, conforté par le succès de l'expérience déjà tentée par Wilkinson. Pour vendre son nouveau rasoir, la marque avait en effet fait appel à "Simone, elle est bonne" en mars dernier. Les fans de Yelle apprécieront sans doute l'effort, pour les autres, rien n'est moins sûr...

mardi 7 juin 2011

Yelle, le blog de tournée : à la conquête de l'ouest US ‎

On croit d'abord entendre Pierre et le loup colorisé par les studios Disney, ou Poulenc en goguette chez Monsieur Hulot. Aux premiers coups des maillets sur le xylophone, on sait qu'il faudra en baver pour s'ôter des neurones le thème central intrépide de Quadrille : un décapage cervical au Karcher, une cure de G. Squad, l'intégrale de Magma, rien ne pourra l'y déloger. Mais là où la plupart des compositeurs de BO auraient estimé leur mission accomplie, Bertrand Burgalat ­ qui réalise ici son premier score, un score sans appel pour le reste de la production française reléguée en bas de tableau ­ ne succombe pas à la paresse des déclinaisons. Entièrement orchestrée par Burgalat lui-même pour un ensemble de vingt-huit musiciens dirigé par David Whitaker ­ l'homme de Londres de Gainsbourg ­, enregistrée dans les lambris d'Abbey Road, cette partition grand format réanime les merveilles oubliées d'un certain âge d'or de la musique au cinéma : Morricone pour les clavecins entêtants, Mancini pour les ballets miniatures, Rota pour les gimmicks pétillants. On pourrait comme ça continuer le jeu des ressemblances ­ de Roubaix, Loussier ­, on n'y trouverait que du beau linge. Mais ce serait réducteur de ne prêter à Burgalat qu'un talent récitatif, la prouesse majeure consistant justement à avoir su doser au gramme près les influences sans jamais céder au maniérisme, au plagiat bien fichu, grâce notamment à l'originalité des thèmes. Ici, c'est le Burgalat compositeur qui fait la différence : celui qu'on a hâtivement catalogué parmi les amuse-gueules easy-listening se révèle plus roublard et singulier qu'un vulgaire ambianceur de parties fines, avec dans son chapeau toute une gamme mélodique dont il aurait pu nourrir deux douzaines de BO ordinaires. A cette dépense sans compter de hautbois, de violons, de harpe, de flûtes et de trompettes, Burgalat a même ajouté quelque menue monnaie un peu trébuchante avec deux chansons interprétées lascivement par Miss Lemercier, une poignée de bricolages maison ­ avec synthés garantis pur Tricatel ­ et, surtout, une Leçon de solfège époustouflante qui perfore à coups de glissandi lugubres la belle insouciance de l'ensemble. Et tout ça se termine bien par un Quarapicho qui sera à coup sûr tube de l'été. Au Japon.

popYelle : nouvelle date parisienne le 25 juin 2011

En tournée aux quatre coins de la planète pour promouvoir son second opus "Safari Disco Club" sorti en mars 2011, Yelle vient d'annoncer une nouvelle date parisienne. Le groupe (car pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, Yelle est désormais un trio à part entière) se produira le 25 juin prochain à la Machine du Moulin Rouge à Paris. Les places pour ce concert sont dès lors disponibles dans les points de ventes habituels au tarif de 11,80 euros.

Par ailleurs, Yelle fera la tournée des festivals hexagonaux cet été et sera notamment à l'affiche du festival Art Rock de Saint Brieuc le 10 juin prochain, aux Vieilles Charrues le 14 juillet, aux Francofolies de La Rochelle le 16 juillet ou encore le Big Festival à Biarritz le 22 juillet.

lundi 9 mai 2011

Paroles : Que Veux-Tu de Yelle

Ils se croisent tous les jours comme un couple en amour
Elle lui sourit légèrement avec un tas d’arrières pensées
Regarde toujours où il va, ce qu’il fait dans son rétroviseur
Mais elle n’a jamais tentée

Quand elle ne le voit pas un matin elle s’inquiète
Comme si il lui appartenait un peu dans sa tête
Elle n’a jamais ne serait-ce que baissé sa fenêtre
Il ne s’en rend même pas compte à croire qu’il est bête

[Refrain]
Que veux-tu, je suis folle de toi
Mon coeur ne bat plus quand je te vois
Tu es beau, tu es grand, tu es fascinant
T’as des chevaux, des poneys, faisons des enfants
Quelle issue y a-t-il pour moi ?
Mon corps ne bouge plus quand j’entends ta voix
Tu es chaud comme un gant autour de mes doigts
Mais ton regard de braise est tellement froid

Jamais un simple hochement de tête
Comme un adolescent timide dans une fête
J’adore vraiment ton style, comment tu t’habilles
Je ne suis pas sure que cette première phrase serait habile

J’aimerais déjà te dire « Je t’aime » sans consonne ni voyelle
Les choses se feraient d’elles-même, j’ai la flamme et la flemme
Dis-moi qu’il n’y a personne d’autre, que c’est de ma faute
Tu attends que je vienne
J’aimerais déjà te dire « Je t’aime » sans consonne ni voyelle
Les choses se feraient d’elles-même, j’ai la flamme et la flemme
Dis-moi que tu es fort comme cet étalon noir à côté de ce chêne

[Refrain]

Charismatique, jean magnifique
Trèfles à quatre feuilles sous les chevaux au galop
Cet homme qui pique, sa force hippique
A touché mon coeur dans sa chemise à carreaux

[Refrain]

Yelle - Que veux-tu

samedi 19 février 2011

Interview : Yelle, la pop ambitieuse

On vous retrouve avec ce nouvel album, Safari Disco Club. Une nouvelle aventure à la suite d’un premier opus phénomène ? Le premier, ça y est. On a eu le temps de le digérer après avoir tourné trois ans avec. On a pris quelques mois de pause mais on a eu très vite l’envie de se lancer dans de nouveaux morceaux. On avait déjà commencé à composer, mais c’est vrai que ce succès sur scène, surtout, a été tellement inattendu qu’on s’est retrouvés à ajouter date après date. Ce n’est que fin septembre 2009 qu’on a vraiment commencé ce nouvel album.

Les envies pour ce nouveau disque étaient claires dès le début ?
Non (rires) ! On avait quelques thèmes, quelques envies de mélodie mais ce n’était pas encore très précis. On voulait un bon successeur pour Pop up, sans pour autant refaire la même chose. On voulait varier les ambiances. Après coup, on constate qu’on a fait quelque chose de très dansant mais qu’il y a aussi une teinte de mélancolie. C’est dû au fait qu’on a eu trois années folles et qu’ensuite quand tu rentres chez toi, ce n’est pas facile. Maintenant, ça reste un disque très positif car quand on fait de la musique, on n’est pas là pour chouiner ! Mais il reste pas mal de double sens dans les titres…

Vous semblez avoir réussi à relever le défi d’une pop qui reste sérieuse…
Il y a c’est vrai plus de maturité cette fois-ci, parce qu’on a pris de l’âge. Mais ce n’est pas quelque chose de calculé, on utilise naturellement cette espèce d’ironie qu’on retrouve dans nos chansons. Nous ne sommes pas du tout attachés à une coutume de la chanson française, nous ne sommes pas des auteurs dans l’âme. Nos références sont purement liées à ce qu’une chanson dégage, sous l’influence musicale anglophone de ce qu’on écoute le plus souvent. S’exprimer en français en revanche est naturel pour nous car c’est notre langue maternelle, mais on ne peut pas pour autant s’identifier à une scène française. On garde quand même une façon de faire qu’il y avait dans les années 80 avec cette apparente naïveté, où en même temps tu trouves des choses très profondes.

Cela explique sans doute aussi votre succès à l’étranger, puisque vous êtes un des rares groupes français à être connus en Amérique du Nord, tout en chantant dans votre langue maternelle.
Je pense que c’est l’énergie qu’on dégage qui leur plaît, ainsi que notre originalité. On est arrivé à un moment où ce qu’on faisait n’existait pas vraiment et ça a payé. Il n’y avait pas de recette et les Américains ont adhéré à un artiste et une musique spontanés et sincères. Je pense que ça a été le moteur de l’adhésion, qu’ils apprécient ce qu’on dégage sur scène. Et puis le bouche à oreille a très bien fonctionné.

Ce succès international a-t-il influencé la réalisation de ce nouvel album ?
On a surtout pensé à ce que ça allait donner en live, que ça reste dansant et énergique. On n’a pas tenté de refaire plus ou moins la même chose parce que ça marchait bien à l’étranger. Ce serait une erreur de chercher les raisons du succès et de commencer à calculer. On n’a pas la même image aux Etats-Unis qu’en France d’ailleurs, car ici on est plus vu comme un groupe un peu décalé. Il y a eu la collaboration avec Michael Youn qui a donné un gros coup de projecteur sur le groupe aussi. Tout ça nous permet de garder une certaine liberté, on fait un peu ce qu’on veut. Parle à ma main, on a beau dire ce qu’on veut, le morceau est super bien réalisé. Pour nous, en France, c’est plus flou car le public n’arrive pas forcément à nous cerner. Là, on aime ce qu’on a fait sur cet album donc on n’a pas de pression. Que les gens adhèrent ou pas, ce n’est plus de notre ressort de toute manière. On a mis tout notre cœur dedans.

Vous allez assurer la première partie de Katy Perry lors de sa tournée en Grande-Bretagne. Est-ce quelque chose d’important pour vous ? Et où pourra-t-on vous retrouver ensuite ?
Depuis le début, Katy nous suit et je sais qu’elle nous apprécie. On l’a rencontrée aux Etats-Unis il y a un an, on a quelque chose en commun. En plus, l’Angleterre est pour nous encore un peu mystérieux… Si ça se trouve on va se prendre des fish and chips sur la tête tous les soirs (rires) ! Après cette tournée-là, on partira de toute manière sur notre propre tournée aux Etats-Unis avec 28 concerts sur 35 jours. En France, on n’a pas encore un planning précis, excepté pour les festivals cet été. Cet automne, on va tourner en Amérique Latine. Ensuite, on verra selon les demandes, parce que c’est là que ça se joue !

Qu’espérez-vous pour cet album dans les mois à venir ?
Déjà de terminer la tournée en bonne santé (rires) ! Qu’on continue d’être surpris de l’accueil du public, ça permet de ne pas s’ennuyer dans la vie, de casser la routine. Quand on fait soir après soir les mêmes titres, c’est bien d’être continuellement surpris par les réactions des gens. On espère surtout pour cet album que les gens vont prendre le temps de l’écouter, et de l’écouter encore. Qu’ils lui donnent sa chance, qu’ils ne zappent pas trop vite et qu’ils aillent chercher un peu plus loin. Il y a de la profondeur à gratter sur ce disque.